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La Grande Confluence #4
 

Les spectacles

Cirque 

MASACRADE : Tragi-comédie de voltige suicidaire

De et avec Marine Fourteau, Angèle Guilbaud et Marcel Vidal Castells Cie Marcel et ses Drôles de femmes

Marcel et ses DroÌ_les de Femmes - Masacrade © LoiÌ_c Nys _ high-35 (1).jpg

Masacrade c’est 45 minutes de spectacle tout public, 7 actes de trapèze mini-volant, 1 voix off, 3 interprètes, 1 tapis gonflable, 25 costumes et 1 régisseur pyromane. Masacrade c’est avant tout un combat entre l’absurde et la logique. Ou comment trouver le sens de la mort pour donner un sens à la vie. Ou encore, comment trouver un sens à la vie en s’entraînant à mourir avant de mourir... Ce sont 7 actes de trapèze minivolant. Ce ne sont pas les sept vies du chat mais les 7 morts des Marcels. Un chiffre réellement porte bonheur ? Dans une épopée au coeur du non-sens de la vie, Masacrade tourne les pages délicieuses de la mort. Celle qui frappe, celle qu’on redoute, celle qu’on aimerait choisir, celle qu’on affronte avec panache, ou sur laquelle on tombe bêtement, celle qui nous rattrapera inéluctablement...la mort. Car choisir sa mort n’est pas chose aisée, une chose aisée serait de mourir suite à un décès. Au cours de cette funeste cérémonie, nos protagonistes, guidés par la voix off, vont questionner celle sans qui le trépas n’aurait pas de substance, celle sans qui le tombeau ne serait résidence qu’au néant car sans elle il n’y a point d’existence… la vie.

Photo © Loïc Nys

Durée : 45 mn. Tout public.

Samedi 6 juillet et dimanche 7 juillet à 20h15.

Cirque documentaire

SUZANNE : UNE HISTOIRE DU CIRQUE

De Anna Tauber et Fragan Gehlker

Cies L’Association du Vide et Avant La Faillite

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Suzanne : une histoire (du cirque)  raconte l’enquête, et ses multiples rebondissements, menée pour retrouver les traces d’un numéro de voltige réalisé par Suzanne Marcaillou et son mari dans les années 50, qui a été reconstitué par des acrobates d’aujourd’hui, dont Marine Fourteau, voltigeuse dans le spectacle Masacrade ! Binôme complice, Anna Tauber et Fragan Gehlker interrogent, au fil d’une vaste recherche commune et de leurs travaux personnels, ce qui fait une vie, et notamment une vie d’acrobate : quel est le sens de ce que nous faisons, et quoi faire du cirque en particulier ? Dans Suzanne : une histoire (du cirque), Anna imbrique ces questions avec un autre thème fondamental pour elle : celui de la mémoire et des traces que nous laissons derrière nous. C’est un projet original, dans sa forme comme dans son contenu, qui traduit bien la place hybride de son autrice dans le monde du cirque, au sein duquel elle évolue depuis plus de dix ans

Photo © collage Axelle Gonay / fonds des Antinoüs-Pierre Dannès-Alain Julien

Durée : 1 h 15 min. À partir de 8 ans.

Samedi 6 juillet et dimanche 7 juillet à 16 h 30 

Danse in situ

LA CHALEUR IN SITU

Chorégraphie : Madeleine Fournier, Chant : D’après l’œuvre de Henry Purcell

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La Chaleur  c’est l’amitié, la joie d’être ensemble, l’amour, la solidarité. L’excès de chaleur évoque la sécheresse, le désert, la mort, ou encore le réchauffement climatique qui annonce la fin de notre espèce. Guidée par la musique de Purcell et la figure des Muses inspiratrices des arts et de la joie, j’envisage La Chaleur comme une sorte d’opéra expérimental qui célèbrerait le cycle de vie et de mort. » Madeleine Fournier.

 

«Ce spectacle désarme la photographie plus qu’aucun autre. Il faut imaginer qu’ils chantent, il faut imaginer qu’ils dansent, et surtout que pour eux c’est exactement la même chose : une affaire de souffle. Dans ‘La Chaleur’, Madeleine Fournier avec quatre partenaires merveilleu.x.ses de drôlerie folâtre, avec Purcell qu’ils et elles chantent comme on respire, elles-ils fabriquent un mythe gai du recommencement, entre club des Cinq baroque et Printemps de Botticelli en chaussettes ». Philippe Mangeot

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Madeleine Fournier a été soutenue par Nos Lieux communs pour adapter sa pièce La Chaleur à l’espace public et paysager. Nos Lieux Communs est un réseau de structures culturelles, dont fait partie l’Essieu du Batut, dédiées à la création contemporaine et au spectacle vivant qui inscrivent leurs actions dans des espaces naturels, des lieux atypiques, et des jardins remarquables. Ces structures développent leurs projets artistiques comme des révélateurs du paysage, et interrogent les points de vue sur le monde et l’espace public au prisme des regards singuliers des artistes.

Photo @ Tamara Seilman

Durée : environ 40 min. Tout public.

Vendredi 5 et samedi 6 juillet à 19h.

Cirque 

HOT DOG

De et avec Mathieu Bleton, Jonas Julliand, Karim Messaoudi.
Cie Le Galactik Ensemble

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Hot dog est une fresque acrobatique, burlesque et musicale, autour de la lutte, dans ses diverses acceptations et imageries. Pensé comme une succession de paysages mouvants, Hot dog est aussi une collection de gestes, d’états de corps, de situations théâtrales loufoques qui s’esquissent autour des luttes de toutes les époques.

Peu à peu naissent des bribes de portraits oniriques d’hommes qui se (dé)battent pour avancer, pressés toujours plus par le temps qui court/leur court après. Glissant d’une épopée chevaleresque vers une bagarre de village, d’un pas-de-deux baroque à un combat de catch mexicain, en s’appuyant sur des dualités caricaturales (chevalier - sauvage, catcheur - banquier, CRS - activiste...) et de réflexions proches de la pataphysique, Hot dog se nourrit autant des conflits microbiens que de l’état du monde actuel.

C’est aussi une tentative de métaphore de l’Homme pris dans le tourbillon d’un monde complexe, ou le zapping frénétique de nos imaginaires bouscule sans cesse nos équilibres précaires.

Porté par un panorama musical coloré, Hot dog se compose d’une succession de paysages aussi forts que divers, bifurquant à travers les styles et les âges à la manière d’un cadavre exquis.

Durée : 30 min. Tout public.

Vendredi 5 juillet à 21 h - Samedi 6 juillet à 21h30

Cirque

LA BALANÇOIRE GÉANTE

De et avec Sidney Pin – Cie La Volte-cirque

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Quand t’es champion du monde, c’est la classe non ?

Ça veut dire que t’es au top. Au top du top même. Champion du monde ça veut dire qu’il n’y a personne, dans le monde entier, qui le fait mieux que toi. T’es au sommet de la chaine alimentaire en quelque sorte !

 

La balançoire géante est un sport extrême inventé en Estonie dans les années 90. Se pratiquant à la manière du saut à la perche (on annonce une hauteur à réaliser), l’objectif est de réaliser un tour complet sur la plus grande balançoire possible.

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Aujourd’hui, Sidney va tenter de battre son record personnel. A la croisée d’un spectacle de cirque, d’un atelier de voltige aérienne et d’une séance chez le psy, le spectacle s’invente en direct, avec l’aide du spectateur, invité à participer à un entrainement de balançoire géante. Sidney s’y confie sur son virilisme, sa quête de performance, Emmanuel Macron, Tina Turner et Richard Wagner.

Photo © Paquito Couet

Durée : environ 30 min. Tout public.

Dimanche 7 juillet à 19 h.

Cirque et danse

ECHO DE THAUMAZEIN

De et avec Jonathan Guichard et Lauren Bolze - Cie H.M.G.

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Cela pourrait être un moment hors du temps. Deux protagonistes enlacés, déambulent dans un jeu d’équilibre flottant. Iels expérimentent leur mobilité transformée d’être à deux têtes, quatre jambes et autant de bras. Dans l’incongruité de leur parcours, ils déposent sur le sol la trace de leur complétude.

Qu’une rencontre soit amicale, passionnée, anonyme, épistolaire, tordue, divine, jaune ou verte, il n’en demeure pas moins que nous espérons par son biais élever une partie de nos existences. Mais nous n’y parvenons jamais vraiment de sorte que nous continuons à cultiver les possibles de ces rencontres volontaires ou/et inattendues, pour élaborer avec douceur d’incertaines promesses qui, espérons le, combleront notre désir de complétude. Cette pensée, nourrie par la lecture du mythe d’Androgyne, nous a plongé dans l’imaginaire de la rencontre.

 

Thaumazein (qui veut dire l’étonnement en grec) est le nom de la pièce en cours de création de la Cie, qui verra le jour à l’automne 2024, avec un agrès en forme de toupie géante. Nous en accueillons ici le premier acte, Echo.

Photo © Ian Granjean

Durée : environ 15 min. Tout public.

Vendredi 5 juillet à 20 h 30 - Samedi 6 juillet à 18 h 30

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