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La Grande Confluence #5
 

Les spectacles

Danse in situ 

LO CAMIN  : CHEMIN DANSÉ LE LONG DU LOT

De Julie Desprairies - Cie des Prairies

Avec : Elise Ladoué , Nino Wadel et 45 personnalités rencontrées sur place

Spectacle créé dans le cadre d'une résidence longue portée et accompagnée par L’Essieu du Batut, Derrière Le Hublot et le département de l’Aveyron, soutenue par la DRAC Occitanie et l'ONDA.

Lo-Camin_La-Grande-Confluence_©Laurent-Paillier.jpg

Dès l’automne 2024, Julie Desprairies entame un travail de repérages et rencontres. Initiateurs d’une réserve naturelle privée, maire éleveur de brebis, néoruraux engagés dans la construction d’un habitat troglodyte, enfants d’une classe unique d’une école primaire, joueur de cabrette, danseuse passionnée de folklore occitan, géologue, saisonnière dans une ferme de production de châtaignes, drag queen originaire de la région, musicien co-responsable d’un tiers-lieu, menuisier et charpentier en charge de la réalisation d’une œuvre d’art refuge, jeune cavalière, chorale de village... toutes ces personnes sont associées à la réflexion artistique puis à la construction de la création.
Certains joueront, danseront dans le spectacle final ; d’autres nourriront l’équipe professionnelle par leurs récits, gestes, rapports au paysages et aux pratiques des lieux.

La fréquentation régulière de ces personnalités et de ces bocages et causses, vallées, gorges, montagnes et plateaux permet à la chorégraphe de dessiner les contours d’un portrait personnel de l’Aveyron. Avec le plaisir toujours entier de s’attaquer aux idées reçues sur la partition schématique entre la campagne et la ville, les pratiques citadines et les pratiques rurales. Dépasser les clivages pour s’intéresser à ce qui fonde notre attachement aux lieux. Mettre en scène des personnalités singulières, dans les majestueux décors aveyronnais,

pour partager le plaisir de la rencontre, au détour du chemin.

 

La première étape de Lo Camin, en juillet 2025, prendra la forme d’une marche, un chemin dansé le long du Lot, mettant en scène ces différentes voix et corps qui constituent une réalité ultra-spécifique et pourtant universelle.

Photo © Laurent Paillier

Durée : environ 1h30. Tout public, petite marche en terrain caillouteux

Vendredi 4 et samedi 5 juillet à 18 h 30

Conférence dansée

PARLER FLAMENCO

De et avec Stéphanie Fuster - Cie Rediviva

Parler-Flamenco_La-Grande-Confluence_©-Sylvain-Besson.jpg

Parler du flamenco, parler de flamenco, parler avec le flamenco, parler grâce au flamenco, à cause de lui, pour lui, malgré lui, parler, parler, parler, et puis danser


Stéphanie Fuster raconte en gestes, en mots et en rires une histoire du flamenco.

Avec « Parler Flamenco », elle partage sa richesse avec les spectateurs,  la donne à voir et à comprendre en dépeçant ses fondamentaux, l’architecture corporelle et psychique qui le sous-tend, les contradictions qui l’habitent, sa mythologie, son universalité. 


Elle lui déclare sa flamme dans un spectacle en forme de conférence ludique et participative qui nous révèle la mythologie, la pratique, les arcanes et la beauté de cet art du sublime, le plus vivant, le plus humain de tous.

Photo © Sylvain Besson

Durée : 50 min. Tout public. 

Samedi 5 et dimanche 6 juillet à 16h45

Cirque danse

SOI(E)

De et avec Marius Fouilland et Anna Martinelli

Soi(e)_La-Grande-Confluence_©neuf-neuf.jpg

SOI(E) est un duo de cirque dansé qui explore la thématique du lien à travers l’histoire personnelle d’Anna Martinelli et Marius Fouilland. Inspiré de la suspension capillaire, une pratique ancienne du cirque traditionnel, ce duo acrobatique est une ode à la confiance et à la vulnérabilité qui caractérisent les relations humaines.


Marius et Anna nous montrent l’importance de prendre soin de l’autre, de le porter et de lui faire confiance, même dans les moments les plus difficiles.
Cheveux tressés l’un à l’autre, leurs deux anatomies reliées, en équilibre, ils créent des
possibilités qu’ils ne pourraient s’offrir seuls.
SOI(E) raconte leur histoire, leur « deux » et leur nœud qui nous est tous commun.

Photo @ Michel Mézières

Durée : 30 min. Tout public.

Vendredi 4  juillet à 21 h

et samedi 5 juillet à 22 h 

Cirque participatif

POUR HÊTRE

De et avec Fnico Feldmann & Itamar Glucksmann.
Cie Ieto 

Pour-Hêtre_La-Grande-Confluence_©Thomas-Salva.jpg

Fnico Feldmann et Itamar Glucksmann ont l’habitude de travailler en duo pour témoigner de ce qui fonde leur humanité. Mais cette dernière création a été pensée comme un quatuor. Ils partagent leur écoute et leur bienveillance avec ce(t) hêtre, cet homologue, autre représentant du vivant mais aussi avec le public qui sera invité à toucher, grimper et porter cet hêtre sensible.


Dirigés par Benjamin De Matteïs, ils parlent de leur façon de résister au chaos, de se hisser vers les hauteurs tout en s’ancrant dans la terre ferme, de notre fragilité dans un cosmos qui nous dépasse. Ils trouvent une correspondance évidente et lumineuse dans la simple présence de cet arbre qui devient partenaire. Ces trois êtres nous accompagnent dans une rêverie philosophique sur le rapport de l’Homme au vivant.
En prenant d’assaut de mille et une manières cet émissaire de la nature, les acrobates dessinent avec fluidité plus qu’un spectacle : une métaphore.

Celle de l’humanité, fétu de paille dans le flux des éléments.

Photo @ Thomas Salva

Durée : 30 min. Tout public.

Samedi 5 juillet à 21h

Dimanche 6 juillet à 18 h 30

Cirque chorégraphique

PULSE

De Cyrille Musy - Cie Kiaï

 
 
Pulse_La-Grande-Confluence_©Camille-Tava.jpg

PULSE est une forme radicalement chorégraphique. Une pièce de cirque généreuse où l’engagement physique est au cœur du propos.

La scénographie est épurée. Un espace rebondissant de 9m de diamètre propulse les acrobates dans un ballet aérien où la pulsation musicale donne le la. Six têtes, douze bras et douze jambes se synchronisent dans une transe acrobatique faisant appel aux sens plutôt qu’au mental. Les six artistes mutualisent leurs vocabulaires pour créer un langage commun. Grâce au travail de chœur, ils deviennent groupe, tribu. La partition chorégraphique se décline dans tous les plans. La chaleur augmente, le rythme cardiaque s’accélère et les corps se déploient dans toutes les dimensions.

L’acrobatie est à l’œuvre et repousse les limites de la physique. Il n’y a plus de gravité, de haut, de bas, d’envers ni d’endroit, la terre et les aires se confondent. En perturbant les repères, les six partenaires de jeu invitent le spectateur à se laisser traverser par l’énergie brut de l’acrobatie. Ils l’embarquent dans un voyage sensoriel où l’odeur de transpiration se mêle aux sons des souffles et des corps qui s’entrechoquent... 

Photo © Camille Talva

Durée : 35 min. Tout public à partir de 6 ans.

Dimanche 6 juillet à 20 h 30

Film documentaire

LE GRAND BAL

De Laetitia Carton

 
 
Le Grand Bal.jpg

C’est l’histoire d’un bal. D’un grand bal. Chaque été, plus de deux mille personnes affluent de toute l’Europe dans un coin de campagne française. Pendant 7 jours et 8 nuits, ils dansent encore et encore, perdent la notion du temps, bravent leurs fatigues et leurs corps.

Ça tourne, ça rit, ça virevolte, ça pleure, ça chante.

Et la vie pulse.

​Dans la presse

Accro aux bals traditionnels depuis son adolescence, Laetitia Carton capte magnifiquement les corps-à-corps des danseurs et l’ivresse du mouvement. Ce film à l’énergie communicative restitue toute la magie d’une parenthèse chorégraphique.  Télérama

Laetitia Carton transforme un docu sur les danses folkloriques en grand film populaire habité par l’époque. Un tour de force ontologique et sensoriel. Première

II y a des films contagieux qui donnent envie, une fois la salle quittée, de vivre dans leur sillage lumineux… La Croix

Un film comme un tourbillon, qui laisse entendre le battement des coeurs. Le Grand Bal emporte, c'est un pur mouvement. Et sa sarabande est irrésistible. Le Figaro

Parenthèse enchantée, le Grand Bal de l'Europe est un microcosme qui a ses règles, s'autorégule et se fait parfois le miroir de notre société. Le Grand Bal est une utopie où le désir peut enfin se déprendre de ses habituelles restrictions physiques ou sociales. Le Monde

Durée : 1 h 29 min. Tout public.

Jeudi 3 juillet 21 h au cinéma d'Entraygues

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